Un investissement sur la durée
Pendant la durée de son emprunt, le particulier n’a que les frais d’assurance et les intérêts à sa charge ; la totalité sera à rembourser au terme de son emprunt. En général, les taux appliqués à ce type de prêt sont fixes. Le guide du crédit immobilier vous en dit plus.
Quelle est la démarche à suivre pour ce prêt ?
En souscrivant à un prêt « in fine », l’emprunteur s’engage à rembourser les intérêts fixés au préalable, pendant son prêt. Ensuite, il est conseillé à ceux qui ne pourraient rembourser le capital total à la fin de souscrire à un produit d’épargne associé.
Plusieurs types de produits peuvent être choisis par les emprunteurs comme un contrat d’assurance vie, Plan d’Epargne Populaire, bon de capitalisation… La plus courante reste l’assurance vie, dans ce cas, ils y versent leur apport personnel en une ou plusieurs fois. De cette manière, les ménages pourront plus facilement rembourser la totalité du prêt à son terme.
GARANTIES
Les prêteurs réclament des garanties auprès des particuliers intéressés afin d’être assurés de leur solvabilité : un gage sur instrument financier, une hypothèque, une caution de crédit logement ou encore un privilège de prêteur de deniers. Ils peuvent également demander un droit de regard sur les allocations des emprunteurs.
Des avantages fiscaux à la clé
Les intérêts d’emprunt capitalisés sur une année sont déductibles des revenus fonciers perçus de cette même année.
Souscrire à un prêt associé, en complément du prêt « in fine », débloque des solutions de défiscalisations pertinentes pour les personnes disposant de revenus fonciers importants. En effet, trois points intéressants se présentent : les avantages fiscaux liés au placement, une déduction du capital emprunté de l’Impôt Sur la Fortune (ISF) et sur les intérêts d’emprunt.
En premier lieu, les placements de l’emprunteur génèrent des intérêts, ceux-ci permettront de rembourser une partie de l’emprunt à terme. En fonction du type de placement choisi, l’investisseur peut bénéficier d’avantages fiscaux comme une réduction ou exonération d’impôt sur le montant placé.
Ensuite, le prêt « in fine » permet aux emprunteurs de réduire l’assiette de l’ISF. Etant donné que le capital emprunté est déduit de la valeur du logement financé, le calcul de l’impôt sur la fortune est pris en compte. La base d’imposition diminue donc.
Un emprunt risqué
Les intérêts générés par le prêt « in fine » perdurent jusqu’à son terme; cela représente donc une certaine somme à verser régulièrement. Les emprunteurs doivent disposer d’un certain revenu, afin de garantir le succès de leur démarche.
Etant donné que le remboursement total du capital s’effectue au terme de l’emprunt, le particulier doit prévoir les éventuels événements à venir (familiaux, situation financière…). C’est dans le but de prévenir ces changements que les emprunteurs souscrivent généralement, à un produit d’épargne associé. De ce fait, ils doivent disposer de bonnes ressources financières.